SIG 3D et archéologie
Les SIG sont utilisés depuis longtemps en archéologie pour cartographier des sites archéologiques, enregistrer des découvertes, analyser des données spatiales et gérer des informations sur les artefacts, les couches stratigraphiques, etc.
L'utilisation de la 3D en archéologie est plus récente. Elle peut servir à modéliser des sites archéologiques, du mobilier, des ossements ou encore des structures. Les vestiges peuvent être plus ou moins bien conservés. Ce degré de conservation peut orienter le choix de la méthode utilisée pour créer des modèles 3D (modélisation, numérisation ou couplage des deux). Encore aujourd'hui, la 3D en archéologie est principalement utilisée dans un but de présentation aux publics.
L'association des SIG et de la 3D en archéologie a vu le jour il y a quelques décennies, mais commence seulement à prendre son essor, notamment dans un but d'étude scientifique. La combinaison de ces deux méthodes permet le géoréférencement et la visualisation de modèles 3D archéologiques dans leur contexte spatiale. Cela peut être particulièrement utile pour l'analyse (études spatiales, de visibilité, des zones inondables, etc.), la documentation et la présentation des découvertes archéologiques.
Les SIG 3D peuvent également être utilisés pour la gestion de données archéologiques, la simulation de processus anciens, la reconstruction virtuelle de sites historiques, et bien d'autres applications. Ces outils offrent aux archéologues de puissants moyens pour mieux comprendre et interpréter les données archéologiques dans leur environnement géospatial en trois dimensions.